LES PERLES-AUDIO DU LUNDI 23 NOVEMBRE 2020

As-tu un problème avec l’ordre et la discipline ?
Qu’est-ce que tu cherches encore ?
Que dire d’autre ?

• As-tu un problème avec l’ordre et la discipline ?
• Qu’est-ce que tu cherches encore ?
• Que dire d’autre ?

 

L’adage de la semaine…
« J’aime l’ailleurs poétique à saut et à gambade »
— Montaigne.

♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR

Structure d’un cadre qui tient debout.
Ouverture d’une issue qui dégage le tout.

Précisions supplémentaires sur l’expérience « cure et care » de la semaine dernière…
Cliquez ICI pour relire l’article

Côté Cure – animus
L’effet cure se produit lors d’un traitement se déroulant rigoureusement, selon des dosages précis et des échéances ponctuées dans le temps.
– « Vous prendrez cela 3 fois par jour pendant 3 semaines »
Animus, intellect et ratio, porte ses observations draconiennes en insistant sur l’ordonnance :
• mesures à prendre
• rendez-vous à suivre
• cadences à garder
• proportions à respecter…
Si, par exemple, vous avez suivi la cure de bonne humeur sur la durée, vous avez certainement remarqué qu’en plus d’être inscrite dans une logique de programmation hebdomadaire, chaque lundi, elle est échafaudée avec rigueur.

Cure, bien sûr !
Une cure prend soin d’une remise en ordre de façon bien rythmée et régulière ; malgré tout, elle laisse souvent un petit arrière-goût de restriction.
Une cure de désintoxication supprime les excès.
Une cure d’amaigrissement oblige à manger moins.
La cure de sommeil empêche de rester éveillé.

Le danger avec ces traitements, c’est qu’à force d’être répressifs, on en devient dépressif.
La prescription sent le caoutchouc brûlé et les freins trop serrés.

Guerre aux gras et aux gros !
Holà sur le vilain gluten !
Sus aux petites douceurs !
Sensation de devoir purger une peine pas toujours méritée.
Faut-il nécessairement souffrir pour être beau ? Cette propension à vouloir suivre des cures pures et dures pour redevenir « normal » se révèle par trop rationnelle pour être quelque peu raisonnable. L’effort tendu en ligne droite, l’esprit en flèche, complètement buté vers son but, revient en élastique comme un effet boomerang.
Attention aux exigences des preneurs d’otages et à la survenue des humeurs amères, austères, caustiques et corrosives !
Ça manque d’air dans la pensarde. Ça augmente l’empreinte carbone. Ça aigrit, rigidifie et raidit.

Côté Care – anima
Si la cure n’est pas pondérée par l’ouverture d’esprit en rosace et par certains égards aux pétulants pétales de l’appétit de vivre, alors quelque chose est sacrifié au nom de la règle stricte.
Le bon médecin Rabelais propose d’ajouter un peu de danse dans son existence et de ne pas négliger l’aisance, de telle manière à revenir aux sources des humeurs enjouées et vagabondes, les deux pieds en biseau et en saut, hors de terre, élevés en l’air, « en gambade, en cabriole, en suspens, en mutance, en volte, en primesaut et en danse ».
Ce qui s’appelle aujourd’hui le « care » : l’attention portée aux pas qui s’avancent et s’élancent, aux mains qui prennent soin, aux gestes qui, dans les moindres activités, maintiennent, entretiennent et perpétuent un bon climat en soi, autour de soi et dans les entourages.
Ce n’est pas le papier à musique qui fait la musique.
Ce n’est pas la cadence qui fait la danse.
Ce n’est pas la puissance de l’ordonnance qui effectue les soins.
L’animus stricto sensu établit ses protocoles et c’est très bien, il tient son rôle.
Mais l’anima est animant dans l’âme.
Notre place centrale au cœur du vivant s’élève par les souffles de vie qui nous inspirent.
Des souffles qui prennent toujours soin de nous guérir (vous avez dit : « gai rire » ?).

L’infra joie d’anima est portée à bout de bras par animus : cerveau droit et cerveau gauche, care et cure, un pas de deux, flux et reflux, expir et inspir… La sainte santé danse sur un océan profond d’humeurs qui à la fois nous séparent et nous rapprochent.
Laissons l’art de la légèreté du cavalier soulever à bout de bras sa cavalière.
Dans l’appellation « cure de profonde bonne humeur », le mot « profonde » est « le code d’accès ». Autrement dit, c’est la profondeur de l’espace dans les mots et les idées, la profondeur du temps d’écoute de l’inouï, la profondeur des l’élans vitaux qui bousculent les habitudes ankylosantes et favorisent la circulation des humeurs co-créatives…

Care et cure
Rabelais, encore lui, ce phare du gai savoir qui n’avait pas peur d’inventer d’autres mots pour délivrer d’autres remèdes, revenait toujours sur l’importance de la « gambade », le besoin du pas de côté : « l’audace du gaillardissement avec quelques petites gambades gascogniques. »
« Côté cour et cure » : un pas en écart après une préparation dans les règles de l’art.
« Côté jardin et care » : des enjambées qui s’élancent et qui dansent, une élégance de la transcendance.

LE CADEAU DE LA SEMAINE

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Réécoutez les extraits de la semaine dernière…

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