LES PERLES-AUDIO DU LUNDI DU 15 MARS 2021

♦ Et Dieu créa la femme ?
La souffrance peut-elle générer de la joie ?

Où s’amuser ?

Et Dieu créa la femme ?
• La souffrance peut-elle générer de la joie ?
• Où s’amuser ?

L’adage de la semaine…
« Il est dangereux de croire que l’on a compris.
Dès que l’on commence à comprendre,
il devient urgent d’approfondir encore
»
— Paul Valéry.

♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR

L’obscurité ne démasque pas l’obscurité,
seule la lumière peut le faire…

• Éviter de s’en tenir à une certaine idée du bonheur
Si vous le voulez bien, revenons à la pratique du « yoga de la lumière » de la semaine dernière aux « Étangs de Valojoulx ».
CLIQUEZ ICI pour relire l’article
Autres temps, autres mœurs. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Tout change aussi ici. À commencer par les décors et par la survenue imprévue d’évènements dérangeants.
Ces jours-ci, les abords des étangs ont en effet subi une opération d’écobuage. Tout a brûlé. Mes narines sont étonnées. L’odeur de cramé se mélange aux parfums du crépuscule. Mes yeux également ne savent pas ce qu’ils doivent en penser. Les joncs ourlent de crêpe noir les rives de mes étangs comme pour un enterrement.
Tout est devenu lugubre et blafard. Moi qui étais venu ici avec une certaine idée du bonheur que je portais en oriflamme, me voilà chagriné.
Cette mare au cauchemar est-elle uniquement faite pour me déplaire ?
Je n’ai même pas eu le temps de me laisser imprégner par les mystères qui couvent derrière ce paysage faussement cafardeux que…
Un intrus,
Sans prévenir,
Me tombe dessus…
Il ne manquait que ça. Avez-vous remarqué qu’une épreuve n’arrive jamais seule ?
L’importun fonce sur moi et me déclare d’un ton péremptoire, comme si j’étais le responsable de ce désastre :
– « Quelle horreur ! Et en plus ça pue ! ».
En apparence, ce n’est pas mon jour. Déjà, tôt ce matin, à jeun, la journée a mal commencé.
Une infirmière a débarqué armée de sa seringue et de ses fioles pour me faire une prise de sang ou plus exactement une prise de judo, un ippon. Pressée par le temps, elle s’est mise à rapidement me fouiller, farfouiller, trifouiller le creux du bras, sans trouver la moindre veine.
Plus elle me remuait le fer dans la plaie, moins elle y parvenait.
– « Je ne trouve pas ! », ne cessait-elle de maugréer, ce qui, pour le moins, n’était pas très encourageant. Plus elle s’inquiétait, plus cela la rendait mécontente.
J’ai tenté de la rassurer :
– « C’est normal… je n’ai pas de veine ».
Cette giclée d’humour de mauvais aloi ne l’a pas réconfortée. Loin de là…
Soudain, j’ai deviné dans ses yeux de professionnelle, une belle gerbe d’étincelles.
Ça y est ! Le filon est exploitable.
– « Vous voyez, vous en avez de la veine ! »
J’acquiesce. Tout se passe comme si, ici-bas, parmi le commun des mortels que nous sommes, la joie attendait que nous ayons la tête ailleurs pour revenir nous toucher à cœur.

• Chacun est cristallisé par ses idées de malheur
Est-ce que ce soir, autour des étangs, le destin s’acharne à rejouer la même scène du « pas de veine… Pas de veine… » ?
Mon partenaire de paysage d’un soir semble aimer alerter ses contemporains à propos de tout ce qui ne va pas. Il ne désarme pas. Tout y passe : l’époque. Les gens. Les institutions. Le temps…
Pourquoi diable ce détracteur que je ne connais même pas me saute-t-il ainsi sur le paletot ?

Il éprouve un malin plaisir à parler, parler, parler.
Dans quel but ?
A-t-il peur du silence ?
Est-il armé de bonnes intentions ?
M’oblige-t-il à ingurgiter sa violente logorrhée pour m’inoculer sa vérité ?
Me considère-t-il comme un champ d’épandage sur qui passer ses trop-pleins ?
Veut-il me poser un cataplasme de collapsologie pour me prévenir de l’effondrement ?
Avant qu’il n’en vienne à dénoncer ceux qu’il considère comme les vrais coupables, les responsables de tous les maux sur Terre, les ennemis du genre Humain, je coupe court.
– « Je n’ai vraiment pas de veine aujourd’hui ».
Cette annonce, sur le ton du désespoir pour lui confirmer que tout va mal, lui cloue le bec.
Ne trouvant rien à ajouter, il se tait.

Le paysage reprend donc ses droits.
Les bords des nuages sombres laissent filtrer un petit croissant de lune vif argent.
Une volée de canards décolle. Un rayon de lumière lunaire vertical tombe du ciel.
Est-ce un signe ?

• Décrocher la lune
Les ombres des arbres s’allongent. Un cheval, resté caché jusque là dans les fourrés derrière nous, confirme par un grand rire hennissant et chevaleresque que nous sommes à nouveau entrés dans une réalité incomparablement vivante, un bonheur sans nom. Des chants répercutés, des cris étouffés, des bruits discrets en provenance de la nuit de la diversité qui se présentent d’abord à nos oreilles.
Sans y prendre garde, nous changeons de registre. Il me chuchote à l’oreille :
– « Chut écoutez !… On a vraiment de la veine ».
Je me dis rien.
Mieux : lui aussi choisit de respecter le silence.
Les oiseaux nocturnes qui entament leurs sérénades ne nous coupent pas du monde. La vie aime la vie. Ça s’entend. Les talents des présents sont mis à l’honneur. Le printemps qui se prépare a plus d’un tour dans son sac.

• « Il y a une faille en toute chose, C’est par là qu’entre la lumière »
— Léonard Cohen.
Êtes-vous déjà allé dans un endroit décevant ?
Pourquoi décevant ?
Parce que vous n’aviez pas imaginé ne pas y trouver pas chaussure à votre pied ?
Un manque de veine ?
Vous n’étiez pas au bon endroit, au bon moment, avec la bonne personne ?
Une absence d’attention ?
Avez-vous pu transformer cette mauvaise passe en petit miracle du moment ?
Avez-vous retrouvé quelques-unes de vos chances ?
Si la philosophie consiste à renaître de ses cendres quand tout est calciné dans nos têtes brûlées, alors les circonstances cocons peuvent à nouveau sortir de leur chrysalide pour délivrer des solutions papillons un peu plus chatoyantes.
Si la bonne humeur qui coule encore dans nos veines veut se montrer plus souvent qu’à l’ordinaire, alors ce ne seront pas les occasions de s’arranger qui manqueront.
On est là pour s’adapter et évoluer en mieux, non ?
Le bonheur, ce n’est peut-être pas quelque chose qui rend chacun heureux, mais c’est une œuvre de co-création qu’on peut envisager ensemble, non ?

• LE CADEAU DE LA SEMAINE

Les 4, 5 et 6 juin 2021 – En Ardèche

L’ÉLAN CRÉATEUR
RÉ-INVENTONS NOTRE MONDE…
Un atelier de développement créatif
Animé par Bernard Leblanc-Halmos

Des entraînements de base en vue
de mieux bondir
et rebondir en toute occasion
dans ces périodes de transitions.

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Réécoutez les extraits de la semaine dernière…

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