La cure de bon augure

Pour continuer à soigner, vaille que vaille,
belle réparties, vivacité d’esprit et gouaille.

Écouter les déclics-audio de ce lundi…

• Être joyeux, c’est quoi ?
• Faut-il que jeunesse se passe ?

• Comment apprendre à nager en plein paradoxe ?

« L’art ne vient pas se coucher dans le lit qu’on a fait pour lui ;
il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom. Ce qu’il aime c’est l’incognito.
Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment on l’appelle »

— Jean Dubuffet.

L’INCITATION HEBDOMADAIRE AU BON AUGURE
LE bon augure en portrait chinois…

Si c’était un art ?
Il se situerait entre art martial et art floral,
là où la poésie en germe
 n’a pas encore mis les mots.
Là où la glaise à sculpter réveille l’aise nouvelle.

Là où l’équilibre retrouve sa beauté…
Si c’était une école ?
Elle favoriserait les rencontres entre talents de tout âge et de tout acabit.
Elle serait à ciel ouvert et buissonnière…
Si c’était un soin ?
Ce serait un bain de jouvence, un parterre de fleurs médicinales.
Une relation soignant-soignant entre les tous les vivants…
Si c’était un commerce ?
Cela signifierait : com, « avec » ; merce, « merci ».
Chacun y retrouverait
 son compte, sinon plus.
Les sociétés seraient de bon commerce et enrichissantes…

Si c’était une politique ?
Ce seraient des petites ruelles tortueuses et lumineuses
qui conduisent
 en serpentant vers le Boulevard de la Créativité
en plein cœur de la vie…

Si c’était une économie ?
Ce serait une économie de la « niaque ».
Une ingénierie humaine au service de toutes les formes de vie…
Si c’était une pratique ?
Ce serait une médiation journalière
du genre « coussins sans frontière ».

D’ailleurs le coussin sur lequel s’asseoir
(ou bien la chaise ou mieux le sol)

aurait la dimension de la planète Terre.

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