Page test de la cure de bon augure – 2

Pour continuer à soigner, vaille que vaille,
belle réparties, vivacité d’esprit et gouaille.

• Le savoir n’intéresse-t-il que ceux qui savent ?
• Qui est Dieu ?
• Que serions-nous sans le secours de l’inconnu ?

« Que fait “la somme des carrés des longueurs des côtés d’un angle droit”,
on a le droit de se poser ce genre de questions, non ? »

L’INCITATION HEBDOMADAIRE AU BON AUGURE
Dans un moment de rêverie du petit matin…
j’ai surpris le vieux Pythagore assis autour d’une table de logarithmes
en compagnie de quelques vieilles connaissances.
Au fond du débarras de l’un de mes coins de mémoire,
là où la télé n’est jamais allumée,
ils étaient là !
Nous nous sommes remémorés d’antiques adages tels que :
– « Athènes sera toujours Athènes ».
Aujourd’hui on dirait :
– « Paris sera toujours Paris ».
Mais que voulez-vous que Paris fasse d’autre ?
– « La distance la plus courte d’un point A à un point B,
même si on fait un détour
 en passant par « I »,
reste quand même la ligne droite »
 
énonce Grand C.
– « Paris ? » s’enquiert Isocèle.
– « Oui, par “I” » répondent en chœur X, Y et Z, les trois sommets
des 3 angles, qui ont l’insigne honneur de bien connaître Isocèle.
Moralité de ce jeu de mémoire :
on ne connaît que ce que l’on sait,
au risque de rester confiné dans ce que l’on sait.
Et si on désire aller plus loin que ses idées de pointe ou que ses rêves,
il faut sans cesse remettre son passé en jeu.
Les vieilles idées sont semblables à des œufs sans germe
qui doivent être battus si l’on veut réussir une bonne omelette.

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