♦ Es-tu optimiste ?
♦ Quels sont vos atouts ?
♦ Où est le bon sens ?
• Es-tu optimiste ?
• Quels sont vos atouts ?
• Où est le bon sens ?
L’adage de la semaine…
« De tout, il resta trois choses :
La certitude que tout était en train de commencer,
la certitude qu’il fallait continuer,
la certitude que cela serait interrompu avant que d’être terminé.
Faire de l’interruption, un nouveau chemin,
faire de la chute, un pas de danse,
faire de la peur, un escalier,
du rêve, un pont,
de la recherche… une rencontre »
— Fernando Pessoa.
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
Que se passe-t-il dans la forêt, hors du chemin tout tracé ?
• PRENDRE UN BAIN DE FORÊT
La pratique japonaise du shinrin-yoku consiste à s’imprégner de la nature avec tous ses sens ouverts bien au delà des sensations ordinaires et des réactions du type : je-me-promène-ça-me-fait-du-bien. Les bains d’humeurs sylvestres génèrent d’incalculables avantages pour la santé physique, mentale et vitale dès l’instant où l’on se préoccupe moins de son propre bien-être et de sa propre importance et qu’on se laisse pénétrer par… (il n’y a plus de mot pour dire quoi ou qu’est-ce.)
Voulez-vous essayer ?
Ce n’est plus le petit moi-je qui décide d’envoyer tout balader, mais c’est l’ingénuité du moment qui prend le relais. Vos pieds sont guidés à la faveur des fourrés qui ne demandent qu’à être traversés. Les effluves des sous-bois bredouillent des je-ne-sais-quoi très inspirants. Le rideau de fer de la boutique de la tête n’est pas fermé, bien au contraire. Les pensées éclosives s’élèvent en toute liberté puisqu’elles sont bienvenues.
L’inconnu appelle à l’aide.
L’esprit humain, le tien, le mien, aussi naïf qu’un bourgeon en odeur de floraison quitte les trajets repérés. Une meute de petits champignons blottis sous une feuille nous insufflent une tendresse ignorée. Tout s’inverse et se conjugue à la forme passive. Le paysage se baigne avec joie en nous et de surcroît en moi. On se retrouve transporté dans un voyage qui n’a rien d’organisé.
Aucune pratique de respiration.
Pas de technique pour embrasser les arbres.
Pas de truc pour se mettre en état de réceptivité.
Juste peut-être une invitation à s’ouvrir cœur et âme. Une allégeance aux génies des lieux et du temps. Une tendresse envers tous les vivants. Une envie de se laisser envahir par des forces de vie pour s’offrir en partage les moindres moments de ravissement.
• Devenir « imprégnable »
Tout le secret de cette pratique est contenu dans ce verbe : « imprégner ».
Si vous aimez la forêt , n’allez pas l’arpenter comme on le ferait pour un lieu à cadastrer. N’étiquetez pas les arbres. N’épinglez pas les papillons. N’identifiez pas les chants d’oiseaux. Ne parcourez pas les arborescences de ces cathédrales de verdure comme si vous connaissiez quelque chose à quelque chose. Comme si votre propre arbre cérébral, avec ses cent mille milliards de neurones, était votre propriété.
S’il vous plaît, laissez-vous gagner par le triomphe de la montée des sèves ascendantes à l’intérieur des troncs qui s’élancent vers les frondaisons ! Une puissance infuse en émane. L’arbre de vie qui est en vous se retrouve ici en famille. Le su, le connu, le déjà vu, les sentiers battus des pensées archi-archivées et stéréotypées s’estompent au fur et à mesure que vous vous approchez pas à pas des paysages qui surviennent à votre rencontre.
Vous redevenez arbre parmi les arbres.
Le vitrail de lumière qui joue entre les branchages et les nuages, c’est vous !
Une nature sensible qui honore les parages, c’est vous !
Les jeux d’éclaboussures des ramures et des scintillements du vent, c’est vous !
Soudain, même vos émotions ne sont plus reconnaissables. Vous montez sur une scène nouvelle avec des partenaires racines à l’infini et des cimes en couronne. Enfouie dans les sèves racinaires de la terre, la part d’ombre monte en vous et se voue à la lumière du ciel.
Le présent est une offrande à admirer.
Voir l’invisible.
Écouter l’inouï.
Toucher l’impalpable.
Sentir toutes narines dehors.
Goûter les saveurs de l’instant…
La simple joie de se laisser imbiber par la forêt.
• Des études menées au Japon et en Italie ont montré que les bains de forêt faisaient baisser la pression artérielle, la fréquence cardiaque et les concentrations de cortisol, l’hormone du stress.
Ils ont aussi pour effet d’allonger la durée du sommeil et d’augmenter le nombre de lymphocytes cytotoxiques naturels aussi appelés : les cellules soignantes naturelles, un type de globules blancs qui combattent les cellules infectées ou tumorales.
Ça détruit les petits cancers. Et surtout, c’est un élixir de longue vie qui nourrit les neurones souches et qui nous régénèrent.
• Quid des bénéfices de la cure de profonde bonne humeur qui est, sous une autre forme, une autre invitation à prendre un bain de jouvence forestière aux sources vives de la sagesse initiale. Une question jamais posée fait office de bifurcation de chemin.
La parole immergée dans l’humeur créative épouse des réponses jamais exprimées.
Il existe des théories expliquant les effets de la sylvothérapie, mais la science ne les ont pas encore prouvées. Ça ne saurait tarder.
Chapeau bas nos arbres cérébraux qui se parlent entre eux et nous préviennent !
Écoutons-les pour mieux nous entendre.
♦ LE CADEAU DE LA SEMAINE
Parlons franchement : sans votre aide, nous allons devoir stopper nos émissions.
Il manque encore quelques euros pour atteindre les 100% de la somme du crowdfunding.
Voulez-vous nous soutenir ?
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même les petits apports peuvent nous aider
à arriver au port…