♦ Que puis-je faire pour vous ?
♦ Que dire d’autre ?
♦ Et si j’habitais en face ?
•Que puis-je faire pour vous ?
• Que dire d’autre ?
• Et si j’habitais en face ?
L’adage de la semaine…
« Ce qui compte ce n’est pas le bonheur de tout le monde, c’est le bonheur de chacun »
— Boris Vian.
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
Image de Nucléosome – ensemble de protéines
autour desquelles est enroulé un brin de la double spirale de l’ADN
Nous sommes tous des « ressorts…tissant » de la vie infinie.
• L’option bifurcation
Le mental est rempli de contradictions et de dilemmes.
Toujours en duel dans des oppositions du genre : positif / négatif ; droite / gauche ; supérieur / inférieur ; avant / après ; masculin / féminin ; senior / junior ; les nous / les pas-nous…
Incessantes chevauchées dans des conflits sur de vieux chevaux de retour et de frise.
La raison qui pense dur comme fer toujours avoir raison se retrouve dans l’enfer du :
« comment ça se fait que »… « c’est pas normal »… « c’est pas bon »… « c’est faux ».
On ne se sort pas de ce dédale des rivalités et des antagonismes.
Le miroir de la réflexion est fêlé. Pour montrer qu’on est quelqu’un de bien, il faut dénoncer le mal. S’attaquer aux méchants. Se poser en s’opposant. Juger de ce qui est convenable et de ce qui ne l’est pas. Accuser les coupables. Tout devient sérieux, menaçant et grave.
Avec l’âge, la gravité s’aggrave davantage. Les atomes crochus, pires fourchus, enveniment les plaies au risque de nous rendre chaque jour un peu plus acerbes, raides, combattifs, hargneux, haineux… La guerre est sans cesse déclarée. Tout ce qui n’est pas avec nous est contre nous. Tout ce qui n’est parfait est honni d’emblée.
Il est plus facile, mais plus expéditif, d’accuser les problèmes inadmissibles que de chercher des solutions valables. Tellement plus facile de provoquer en duel que de jouer en duo.
Pourtant, le mental, le vôtre, le mien, le nôtre, peut devenir « diamental »
s’il s’ouvre sur d’autres facettes de lumière à diffuser, sinon, c’est la noirceur du charbon.
• L’option rotule
Parmi tous ces conflits trône l’opposition corps / esprit. La tête dirige. Elle sait. Elle veut. Elle peut. L’intendance suit. Le corps, lui, n’est pas aussi linéaire, binaire, bipolaire. Il dispose de ressorts méconnus. Il trempe dans des bains de fluides invisibles.
Ressorts et fluides peuvent favoriser des virevoltements, des pivotements, des voliges dont on ne peut imaginer tous les exploits, les performances, les talents… Que sais-je encore ?
Tenir debout est un exemple, quel défi ! Des milliers d’équilibres se contrebalancent. Il s’agit moins de penser que de compenser.
Entre positif et négatif, il y a des intensités de courants électriques. Entre masculin et féminin, deux spirales non définitives jouent leur chance. Entre hier et demain, il y a des merveilleux moments créatifs de mirobolance. Des bonjours à offrir. Des belles heures de la semaine à se concocter ensemble. Des bonnes années à se réveillonner 365 jours sur 365. Des divertissements divers qui ne demandent qu’à se diversifier encore et encore. Des environnements à soigner. Des ouvertures à créer et recréer. Des blessures à laisser se cautériser. Des résiliences à favoriser. Des révélations à dévoiler. Des intuitions à dégager.
Rien ne fonctionne totalement comme prévu ou selon des plans préétablis.
Ni la ligne droite ligne ni le noir et le blanc ne sont viables bien longtemps. Plus l’on descend dans les niveaux nano-moléculaires, plus les humeurs qui nous « onctionnent », fonctionnent dans la nuance. Des ressorts fluctuants font des pieds et des mains pour nous orchestrer comme jamais. Les corps s’accordent ensemble.
Les cœurs battent en alternance.
Les points de vue peuvent s’échanger.
Le cou en tournant ouvre d’autres perspectives. La colonne vertébrale en s’ajustant astucieusement jour et nuit au gré des circonstances permet d’évoluer. L’agilité de ces arcboutements architecturaux se base en toute réciprocité sur nos voûtes plantaires, pelviennes, diaphragmes, les voûtes de nos palais où les paroles se transmettent, nos voûtes crâniennes où des idées nouvelles s’élèvent… jusque dans la voûte céleste où des étoiles sont découvertes.
D’où proviennent ces prodiges ?
Des points d’interrogations se posent, la pensée se tait.
Des solutions qu’on n’attendait plus surgissent.
Ce matin, j’ai appelé mon vieux papa de 99 ans pour lui souhaiter la nouvelle année :
« Bonne année et bonne santé, lui ai-je annoncé. C’est ce que tout le monde se dit et que personne ne fait, ai-je ajouté. Sauf toi papa ! »
Il a admis que le nouvel an, pour lui, à son âge,
c’était tous les jours dans la mise en valeur des beautés des rencontres du moment.
♦ L’INVITATION DE LA SEMAINE
L’ÉLAN CRÉATEUR ET CONCRÉTISATION PRATIQUE
3 jours d’entraînement intensif
avec Bernard Leblanc-Halmos, les 22, 23 et 24 mars 2019
Entraînements de base
en vue de mieux bondir et rebondir…
en toutes occasions
dans ces périodes de transitions