LES PERLES-AUDIO DU LUNDI 06 AVRIL 2020

Tu es de quel pays ?
À qui demander son chemin ?
Plus tard, tu feras quoi
 ?

• Tu es de quel pays ?
• À qui demander son chemin ?
• Plus tard, tu feras quoi ?

L’adage de la semaine…
« À ce qu’il paraît, la peur n’évite pas le danger.
Mais, la peur, pourquoi faudrait-il l’inviter ? » —
Réflexion par déduction logique.

♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR

Les humains lèvent le pied de l’accélérateur et relâchent la main.
Les animaux reprennent du poil de la bête et s’invitent au festin. !

Expérience de clémence…
Souvenez-vous.
Quelques jours à peine après le confinement,
tout s’est immobilisé.
La circulation 
des véhicules entre terre et ciel s’est interrompue.
N’avez-vous pas, à ce moment-là, vous aussi, été frappé par l’immense silence qui s’en est suivi ?
Une impression extraordinaire de paix et de profonde amnistie ?
En ville, à la campagne, la nature toute souriante s’est à nouveau réinstallée, partout comme chez elle. Et que dire des petites touffes d’air frémissantes accompagnées de ce curieux sentiment de pouvoir disposer d’une paire narines neuves. Une subtile sensation ascensionnelle d’avoir également débouché ses oreilles pour y recevoir les trilles des chants de nos collègues oiseaux.
Du jamais entendu. Du jamais vu !
Il était possible d’observer sur la pointe des pattes, le retour discret de petits animaux sauvages. J’ai même rencontré deux bichettes très avisées en lisière de forêt. Par réflexe, j’ai respecté la distance en guise de barrière sanitaire puis, durant un bon moment, elles et moi, nous nous sommes simplement contemplés. J’ai même vu un lièvre, genre Bugs Bunny déluré, vif et très malin, qui s’est dressé sur ses cuisses arrières et a levé toutes droites ses oreilles sans bouger. Ensuite, me tournant le dos, il a détalé en zigzag dans une superbe démonstration de vélocité.
La nature,
après avoir été spoliée et dévastée,
refaisait tout à coup valoir son droit au printemps.
Une trêve, enfin !
Cette paix créative allait-elle tenir ?
Tenir à quoi ? Tenir à qui ? Tenir pour quoi ? Tenir pour la vie ?
N’en tiendrait-il qu’à nous ?
Nous sommes nombreux actuellement à nous interroger sur la vie d’après, mais pourquoi ne pas s’enquérir sur celle d’aujourd’hui ?
Après, quand finalement les choses seront reparties comme avant, avec la pollution du bruit, de l’air, du stress, une fois sortis d’un long confinement chez soi, rentrera-t-on machinalement dans l’autre confinement, celui des sombres couloirs de la suprématie de l’économie.
Alors, on aura certes vaincu une pandémie, mais…
on se sera précipités vers ce qui produira la prochaine.
À moins que vous et moi… (poursuivez la phrase svp).

L’INVITATION DE LA SEMAINE
LE MANUSCRIT DES NON-DITS

Interdit de ne pas l’ouvrir !
Surtout ne vous plongez pas dans ces pages manuscrites et dessinées à la main
si vous ne souhaitez pas être bousculé de la tête aux pieds
et basculé en plein dans les éventualités ordinairement dérobées.
Garanti 100% sans traitement de texte !

Les non-dits nous prennent au saut de la vie
Frôlez, vous aussi, des mots à fleur de peau, plus que de raison.
Lâchez votre propre écriture sur les pistes de la page blanche.

Personne ne sort indemne de soi-même !

 

« Un cri d’écrits lancés sur le vif
Et d’images lâchées à la volée
Un jour où j’étais en bisbille avec mon ordi. 
»

En ces temps de confinement
se désincarcérer en passant par l’intérieur
permet de multiplier les issues de l’insu.

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Réécoutez les extraits de la semaine dernière…