LES « PERLES AUDIO » … DU LUNDI 30 OCTOBRE 2017

L’adage de la semaine…
« Si vous voulez que votre vie vous sourit,
offrez-lui votre bonne humeur »—
Spinoza.

 À quoi bon se stresser inutilement ?
• Trois bonnes raisons de supporter ce qui se passe ?
• Que puis-je faire pour vous ?

L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
• La « mirobolance », ah oui… tous les jours !
Une vie plate, insipide, fade, monotone et sans génie, n’est pas une vie.
Un couple, une équipe, un village, un pays, sans surpassement,
sans un minimum de transcendance, sont pleins d’ennui.

Une existence sans un minimum de petits prodiges n’est pas à proprement parler
un temps d’échanges intéressants, ni passionnants, ni quelque peu mirobolants.

J’utilise ces derniers temps l’idée-déclics de « mirobolance » pour exprimer
une forme d’héroïsme au quotidien d’une belle vie autrement qu’ainsi.

« Mirobolance », je m’explique : il s’agit de notre capacité à mobiliser les neurones-miroirs
qui peuplent nos néocortex afin d’admirer quelque chose qui ne l’a jamais été.
C’est une qualité à fleur de peau. Une beauté dans l’âme.
Une curiosité à remplir suivant les pointillés…

Mais, me direz-vous, pourquoi quelqu’un d’ordinaire, comme vous et moi,
aurait-il besoin de « miroboler » un peu plus souvent que de coutume ?

Sans nul doute, parce qu’il y va du sens de l’existence.

En solo, en duo, et plus si affinités… la « mirobolance » commence à faire florès
parce que dans une époque de grandes tempêtes, de naufrages de la morosité,
de sinistrose embarquée et de démotivation en veux-tu en voilà… pouvoir admirer
ce qui mérite de l’être est vécu, dans les faits, comme une opération de résistance.

Mes amis, à qui je parle de cette mission clandestine de « mirobolance », comprennent
immédiatement le sens avant même qu’il ne me soit besoin d’en expliquer les effets.

L’envie de lever le nez de ses écrans et de décrypter ce qui se passe de beau et de bon
dans les parages devient aussi nécessaire qu’un horizon bouché qui se dégage
ou qu’un peu d’air frais dans un vase clos. 
Il est bon de se réveiller du cauchemar climatisé
en se défaisant de ses harnachements numériques. 
Chaque occasion de « mirobolance »
qui se présente naturellement est bonne à propager : retrouver le sens de l’estime,
se réenchanter au débotté, s’étonner de ses découvertes, en tant que futur survivant.

Il est primordial que nos vies reprennent d’ores et déjà figure humaine.

Qui n’a pas soif d’un peu plus de scintillement dans ses activités professionnelles et privées ?
De pétillement dans ses réalisations amoureuses et artistiques ?
D’émerveillement dans ses ouvertures spirituelles et naturelles ?
La santé sociale, mentale et environnementale est vouée à la « mirobolance »
ne serait-ce que pour mieux entrer dans la danse des circonstances.

L’INVITATION DE LA SEMAINE
             Sylvie Hetzel (Association Selva) et Mariann et Bernard Leblanc-Halmos.

L’huile de myrobolan est née sous l’arbre du partage et de l’amitié.
Frondaisons qui s’enracinent et se fructifient
bien au-delà de ce que l’on imagine…
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Réécoutez les extraits de la semaine dernière…