L’adage de la semaine…
« Il faut rire de tout, c’est extrêmement important. C’est la seule humaine façon
de friser la lucidité sans tomber dedans » — Pierre Desproges.
♦ C’est quoi la relance de la consommation ?
♦ Faut-il se laisser émouvoir ?
♦ Fais-tu partie de l’élite ?
• C’est quoi la relance de la consommation ?
• Faut-il se laisser émouvoir ?
• Fais-tu partie de l’élite ?
QUITTE À EN RIRE, QUITTE À EN PLEURER…
QUITTE À QUITTER LES CHEMINS TOUT TRACÉS !
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
Le « je-ne-sais-quoi » qui devance nos pas…
Oui, je vous l’ai déjà dit : j’adore les surprises, les anecdotes croustillantes au détour
des chemins, les dessous de parcours avec leurs parts d’inexploré, leurs pleins et leurs déliés,
le tout agrémenté par le hasard de nos rencontres et par des volte-face spontanées.
Vous savez, tous ces moments d’incertitude. Quand, soudain, ça bifurque. Quand les yeux
se dessillent. Quand les conjonctures paraissent disjoncter. Quand des je-ne-sais-quoi
nous détournent des pages écrites pour nous plonger dans une littérature à rebours.
Par exemple :
un jour, à Sarlat, cette vieille ville où le Moyen-Âge foisonne à chaque coin de rue, je faisais
mes courses lorsque, curieusement, j’ai entraperçu dans le renfoncement d’une venelle,
une fillette en pleurs en haut d’un grand escalier de pierre. On aurait dit un décor romantique
tant cela paraissait parfaitement mis en scène. Dans un premier temps, je n’ai fait que passer,
tel un simple touriste sous bracelet électronique et smartphone photographique.
Cependant…
Un point peut en cacher un autre :
• Un point exclamatif : « Quoi ça ! ».
• Un point interrogatif : « Ai-je bien vu ce que j’ai vu ? ».
• Un point annonciateur de détresse : « besoin d’aide ? ».
• Un point de chien dans un jeu de quille : « C’est pas normal ! ».
• Un point sans finalité : « Ce n’est pas tout. Chacun ses ennuis ! ».
• Un point d’arrêt : « Oh ça par exemple ! Je vais retourner voir ! ».
Une ribambelle de points comme autant d’intentions qui butaient sur des pierres
d’achoppement. L’incompréhension était bien là. Je suis donc revenu sur mes pas
afin de vérifier que je n’avais pas rêvé. En haut du magistral escalier, sur un palier entouré
de balustrades à claire-voie, la jeune adolescente sanglotait sans faire de bruit.
– « Oh les pauvres yeux dorés si discrets…».
L’infiniment grand du ciel tout entier qui reflète tant de surprises.
L’infiniment petit des profondeurs les plus ignorées et les plus enfouies
qui amorcent d’autres sensibilités.
L’infiniment humain des larmes versées, larmes de rires, larmes de pleurs
larmes de dépit, de rage et de désir, de tout ce qui ruisselle depuis nos premiers cris
et qui se déverse jusqu’à aujourd’hui.
C’est peu de le dire, nous ne sommes pas des robots. Je le sais bien.
Je me revois grimper l’escalier pour demander bêtement à cette très jeune fille :
– « Ça ne va pas mademoiselle ? »
L’infortunée ne semble nullement blessée par l’intrusion d’un vieux monsieur bedonnant
et bredouillant, bêtement insistant :
– « Ça ne va mademoiselle ? »
– « Si, monsieur, ça va… ».
Elle me fait alors éclater un arc-en-ciel entre ses larmes perlées et son sourire soleil,
avant de me lancer en guise de merci :
– « J’aime bien pleurer ici ! »
Comme quoi, la nostalgie, elle aussi, peut être perlière et créative.
♦ L’INVITATION DE LA SEMAINE
Les 12, 13 et 14 juin à Montignac-Lascaux (Dordogne)
LE SÉMINAIRE ÉLAN CRÉATEUR – CRÉATIVITÉ & EFFICACITÉ
• Ce séminaire est cré-volutionnaire (créer et évoluer)
Le génie mutuel, c’est aussi un génie qui mute et qui permute entre nous pour :
– retrouver le sens de la beauté environnante et des talents dans ses activités
– attiser entre nous la gelée royale des humeurs pour alimenter nos bébés idées
– encourager l’art de bondir et de rebondir, de se lancer et de relancer
– orchestrer les équipes pour jouer de concert
– tout ce qu’il faut savoir et expérimenter pour bien évoluer ensemble
La jeunesse d’esprit n’existe pas si elle n’est pas transmise !
La cure de bonne humeur 