♦ Qu’est ce que tu collectionnes ?
♦ As-tu quelque chose à nous dire ?
♦ L’apocalypse est-elle en marche ?
• Qu’est ce que tu collectionnes ?
• As-tu quelque chose a nous dire ?
• L’apocalypse est-elle en marche ?
L’adage de la semaine…
« Ah ! Puissent nos esprits quitter leurs idées mortes »— André Gide.
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
« Mais où sont passés mes sourires d’enfant ? »
• L’expérience de la part du rêve
La nuit, la conscience endormie émet un souffle qui questionne l’infini.
— Qu’c…Qu’c ? Qu’c…Qu’c ? Qu’c…Qu’c ? Qu’c…Qu’c ?
Durant les périodes d’endormissement, par temps diurne ou nocturne, le magasin des interrogations reste ouvert.
Je peux trépigner de rage contre tout ce qui n’est pas normal ou pleurer sur mon triste sort pour me donner de l’importance.
Je peux tomber dans un je-m’en-foutisme de bon aloi du genre : « après moi les mouches ! ».
Dans ma période rationnelle, je peux aussi déclarer à qui veut bien l’entendre : « je m’en équilatère complètement ».
Je puis aussi me plaindre des circonstances, des gens, des conditions actuelles, excaver les creux des vagues et dénoncer les déferlantes en ne faisant que braire.
Quand j’étais petit au pays des chtis, on disait de quelqu’un qui n’arrêtait pas de se plaindre que c’était un « brayou ».
Mes pieds ne m’ont rien dit. Ils ne m’ont même pas conseillé de cesser de me plaindre. Pourtant, avant même d’en avoir pris réellement conscience, je me suis retrouvé dehors, prêt à tout envoyer balader. Et après avoir vérifié que mes gestes barrières tenaient debout, mes jambes n’ont pas rebroussé pas chemin.
Je me fendais d’un sourire à la fois badaud et badin en disant bonjour aux gens que je croisais.
– « On se connaît ? »
– « Non, on se connaît pas encore, mais… pourquoi ne pas s’offrir le bonjour ? »
Un grand-père masqué, une petite fille jouant à ses pieds, s’est mis à me sourire. Son visage entier s’est illuminé à travers ses yeux, surtout quand sa petite noisette insidieusement a insisté :
– « Oh oui, oh oui, mon Papy, on peut faire connaissance ! »
Les gens qui ne veulent plus se voir ou qui s’en foutent comme de leur 45ème parallèle n’ont pas plus que les autres oublié d’être bêtes. Les signes d’échange pour accueillir l’inconnu, papy et petite fille, et autres passants, ne se sont jamais perdus.
Quelqu’un qui voudrait simplement te serrer la main et qui se met à danser du coude n’est pas un infectieux personnage, c’est plutôt un audacieux bon vivant qui te souhaite d’autres lendemains.
Quelqu’un qui t’observe avec un regard un peu trop appuyé n’est pas obligatoirement à ranger dans la catégorie des âmes traîtresses refusant toute intimité qui ne serait pas sous écran.
Que reste-t-il de nos bonheurs d’avant ?
Que sont devenues nos joies d’enfant ?
Il est temps d’entrer dans le monde d’après en tant que lanceurs d’élans.
En s’offrant des présents très ordinaires, mais bien plus extraordinaires qu’on ne puisse l’imaginer. Être soi-même, on a donné.
L’invention survient dans nos relations vers l’autre, dans la vraie vie.
LE CADEAU DE LA SEMAINE
Vous avez déjà lu ce livre d’utilité publique ?
Ne vous retenez pas de l’offrir en déclics !
Mille et une intuitions non sans raison
pour se réinitialiser comme jamais ! !
Des rappels à l’aise, en veux-tu en voilà.
Des incitations à l’audace, à tour de bras.
Des pensées pleines de mordant et de tendresse.