Rediffusion du lundi 09 mars 2020
♦ Faut-il que jeunesse se passe ?
♦ Quelle est ta sphère d’influence ?
♦ Où est la sortie ?
• Faut-il que jeunesse se passe ?
• Quelle est ta sphère d’influence ?
• Où est la sortie ?
L’adage de la semaine…
« Vieillir, c’est une liberté formidable »
— Claire Bretécher.
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
Merci vieillesse et bonjour tendresse !
• La jeunesse d’esprit n’attend jamais le nombre des années
La chronique hebdomadaire est remplacée cette semaine par un article paru dans la revue Science et Avenir de mars 2020. Un professeur émérite confirme, si besoin était, que les effets d’entrain, d’entraide et d’entraînement de l’humour-amour de la sagesse agissent comme des antidotes au vieillissement.
Nos neuromédiateurs sont nos meilleurs amis d’enfance. Permettons-leur de jouer de temps en temps avec nous. Ne restons bloqués pas dans les réprimandes ou la banalité. Exerçons nos curiosités au-delà du commun. Décliquetons plus souvent que de coutume. Encourageons-nous à secréter, réciproquement, des pensées perlières, des brèves de couloirs, des sagesses sauvages et autant d’idées-déclics ragaillardissantes qui font un bien fou au moral, qui remonte le mental et impulse des sèves ascendantes vers des solutions confondantes.
De quoi commencer à moins dégrader le climat en soi et autour de soi.
• « Le responsable, c’est le cerveau »
Interview du professeur YVES AGID.
Pourquoi affirmez-vous que seul le vieillissement du cerveau compte ?
On peut avoir de l’arthrose, de la constipation ou des cheveux blancs, ce n’est pas cela qui donne l’air vieux ! On trouve une personne « vieille » parce qu’elle marche à petits pas, que sa voix s’affaiblit, qu’elle perd un peu la mémoire ou devient morose…
C’est le cerveau qui est responsable de tous ces signes !
Le vieillissement cérébral global est la somme de millions de « microvieillissements » au sein du cerveau. Si la marche est ralentie, c’est que les neurones commandant la motricité sont ralentis. Si la mémoire défaille, c’est que les zones importantes pour l’encodage (hippocampe) ou le codage des informations (cortex cérébral) sont touchées.
Ce vieillissement, en pièces détachées, est propre à chacun. Selon l’ampleur et la localisation des circuits altérés, nous pouvons avoir l’air de vieillards cacochymes dès 70 ans… ou courir le marathon à 100 ans !
Perd-on donc des neurones en vieillissant ?
Le poids du cerveau diminue d’environ 2% tous les dix ans dès 40-50 ans, car il y a une diminution de la substance grise (corps cellulaires et connexions des neurones) et surtout du volume de la matière blanche (axones entourés de myéline). Pour autant, on ne perd pas de neurones dans le vieillissement strictement normal. Le déclin cognitif vient de ce que le métabolisme des neurones diminue, affaiblissant leur force et réduisant le nombre de leurs terminaisons nerveuses et de leurs connexions avec les autres neurones : la communication d’informations s’effectue moins bien.
Au-delà d’un certain nombre de neurones touchés, les signes extérieurs apparaissent. Mais avant cela, nous avons tous un mécanisme de compensation qui, grâce à la plasticité cérébrale, permet de résister au déclin. Jusqu’à un certain point, du moins…
D’où l’importance de la recherche dans ce domaine.
— © Science et Avenir – mars 2020. Propos recueillis par E. S
L’INVITATION DE LA SEMAINE
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