♦ Est-ce que l’on se connaît ?
♦ Quel temps fera-t-il demain ?
♦ Quand j’éteins la lumière, où va-t-elle ?
• Est-ce que l’on se connaît ?
• Quel temps fera-t-il demain ?
• Quand j’éteins la lumière, où va-t-elle ?
L’adage de la semaine…
« N’avez-vous pas remarqué que les actions les plus décisives de notre vie, je veux dire :
celles qui risquent le plus de décider de tout notre avenir,
sont le plus souvent des actions inconsidérées » — André Gide.
À notre insu, le trou de l’ignoré se trouve dans l’épaisseur même du connu.
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
Ô mon âme !
Tu remercieras de notre part la profonde tristesse qui, depuis toujours nous accompagne,
telle une amie bien aimante, et qui en ce moment est à l’œuvre.
Une sensibilité insoupçonnée qui nous dépasse en secret se met au défi de contrebalancer les avalanches de mauvaises nouvelles, les bordées d’informations catastrophiques et démentielles, qu’elles soient climatiques, politiques ou économiques. Il en faut du courage partagé pour ne pas se laisser emporter par un sentiment d’impuissance.
La divine mélancolie, qui n’est pas que maladive, veille sur nous pour rabaisser nos prétentieuses connaissances et nous inviter à déployer de nouvelles solutions environnantes.
En ce qui me concerne, je me souviens qu’enfant, déjà, le chagrin accompagnait mes rires.
Une humble timidité, toujours à fleur de peau et qui touchait tout ce qui me touche, m’ouvrait à quelque chose de bien plus grand que moi. Ce n’est pas maintenant, alors que je me rapproche de ma date de péremption, que je vais me retirer derrière les remparts de l’indifférence de l’âge mûr.
Mieux vaut se relever les manches plutôt que de s’enfoncer le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Je ne souhaite pas devenir morne et terne comme un automate privé de toute sensibilité. Je ne veux pas ignorer les conséquences de ce que je pense, je fais, je dis comme une autruche qui planque sa tête dans ses nostalgies.
Hier n’est plus pareil qu’aujourd’hui.
Je refuse de râler dans mon coin contre tout ce qui ne va pas en dégorgeant la faute sur mes contemporains et en ajoutant ma mauvaise humeur à la leur. Je suis plutôt heureux et fier de voir qu’avec l’aide des enfants de tous les voisinages du monde, grâce à toutes ces jeunes générations d’âmes valides, nous les adultes, qui nous croyions majeurs et vaccinés, nous reprenions enfin conscience des aires sinistrées de notre belle planète Terre et nous négocions avec plus de considération les virages qui ne sont pas en ligne droite.
Ne sommes-nous pas, comme les arbres, nos coreligionnaires naturels, comme les bestioles à pattes ou à ailes, nos cousines-voisines, comme tous les partenaires de nos vies communes, des créatures qui ne peuvent pas vivre sans entraide ni envie de s’épauler ?
Des personnes originaires de l’enfance de l’âge du monde ?
Des praticiens d’un nouvel art de prendre soin ?
Des explorateurs d’un nouvel art d’aimer ?
Des expérimentateurs, pendant qu’il n’est pas trop tard, d’un autre art de vivre à transmettre et à partager ? Des adeptes de nouvelles façons d’entreprendre, de commercer, de consommer et de faire civilisation ? Des protecteurs de toutes nos natures, qu’elles soient humaines, animales, végétales, locales et planétaires ?
Mon vieux papa-peintre qui, arrivé dans sa centième année, lance parfois à la cantonade un avertissement sans frais qui nous concerne tous aujourd’hui :
« Rien ne peut m’empêcher de devenir vieux, mais je peux devenir mieux.
Non seulement pour moi, mais aussi pour chacun ! »
♦ L’INVITATION DE LA SEMAINE
Voici les dates du prochain séminaire SÉRÉNITÉ & EFFICACITÉ,
qui s’annonce exceptionnel.
Un avant-goût des grandes voiles de l’inspiration
pour traverser cette époque de transition…
Les 22, 23 et 24 octobre à Montignac-Lascaux
Certes, ce n’est pas immédiat-immédiat…
Mais c’est maintenant qu’il faut s’inscrire : les places sont limitées.
Si vous venez, l’intensité de la révélation de talents du « génie mutuel »
est garantie sur la durée.
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La cure de bonne humeur 