L’adage de la semaine…
« Traitons la mauvaise humeur comme une maladie
et demandons-nous s’il n’y a point de moyen de guérison » — Goethe.
• Qu’est-ce que tu voeux ?
• Faut-il que jeunesse se passe ?
• Et Dieu dans tout ça ?
L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
• Amnistie internationale commence par soi-même…
Sachant que le verbe « arnaquer » vient de « harnacher » :
« mettre le harnais »,
« poser le mors aux dents »,
« rabattre les œillères »,
Ah ! quelle arnaque, la guerre !
• Dites-moi, connaissez-vous un pays, un peuple, une personne…
qui, un jour, aient gagné la guerre ?
La guerre, n’est-ce pas une chute en enfer ?
N’est-ce pas elle qui nous gagne, nous dévaste et nous détruit ?
Il n’y a qu’une seule chose que l’on peut, à proprement parler, « gagner ».
Quoi ?
La paix ?
Oui, mais faire la paix, voilà qui est bien plus difficile et plus discret que faire la guerre.
Il faut commencer par cesser les représailles et contenir à tout prix
ses envies d’élimination des ennemis ou des concurrents.
Il faut brider son esprit de réprimande et ses exigences de perfection.
Oui… cependant brider, n’est-ce pas déjà faire la guerre ?
Comment mettre un terme aux vieilles histoires de revanche et aux continuelles rancœurs ?
Quelle belle âme va parvenir à enrayer l’insatiable volonté d’entrer en lice,
de se battre sur des champs de bataille ?
• Guerres en soi-même.
• Guerres en couple.
• Guerres tribales.
• Guerres religieuses.
• Guerres commerciales.
• Guerres contre nature.
• Guerres totales…
Conflits et ravages. Destructions de masse. Dévastation ciel et terre…
Tandis que, dans un coin de bistrot, j’étais en train de gribouiller ces quelques mots vengeurs,
un parfait inconnu installé à la table voisine m’observait, le sourire en coin.
Il m’a soudain interpellé d’une voix rauque et avec un indéfinissable accent de rastaquouère :
– « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?
– J’écris… ai-je répondu, surpris !
– Pourquoi écris-tu ? a-t-il relancé avec insistance.
– Pour tenter de faire la paix en moi et autour de moi… »
Cette réponse l’ayant visiblement touché dans sa nostalgie,
il a plongé en lui un regard d’amoureux des mots et, du bout de la langue,
très précautionneusement, il a extirpé une lente réflexion du miroir de son esprit :
– « Le pouvoir n’est pas au bout du fusil, il est à l’autre bout, au bout du stylo
et des signes de vie. Et d’ajouter d’un air énigmatique cette déclaration d’amnistie :
– L’écriture, c’est le royaume de la purification… »
À cet instant-là la guerre était finie.
Dieu sait pourquoi, mais nous étions ravis.
Deux civils en train de s’ouvrir à d’autres civilisations s’étaient parlé.
Je ne sais pas de quel coin du monde venait ce roi mage clandestin qui s’exprimait si bien
en français, j’ignore même pourquoi, contre toute attente, il s’était avancé vers moi.
Tout étonnés, l’un comme l’autre, de nous être rencontrés sans faire de difficulté,
nous nous sommes souri comme deux vieux compatriotes sans frontière.
À la fois désarmés et démunis. Sans armes, sans munitions, sans hostilité,
sans harnachements idéologiques ou religieux, sans ornières.
Tout simplement respectueux d’être des bons vivants.
Et puis…
Il est parti comme il était venu, sans rien demander de plus.
La paix qui avait devancé ses pas est restée dans mon cœur comme un appel du large.
Aujourd’hui encore, elle demeure en moi…
Non pas uniquement comme un sillage qui se poursuit à l’infini,
mais comme un visage en perspective de vie.
L’INVITATION DE LA SEMAINE
SÉMINAIRE INTER-ENTREPRISES SÉRÉNITÉ & EFFICACITÉ
… ATTENTION NOUVELLES DATES …
Les 28, 29 et 30 novembre à Montignac-Lascaux
3 jours d’entraînements intensifs
pour faire évoluer sa propre tournure d’esprit et celle de ses équipes
en vue de concilier agilité et performance…
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La cure de bonne humeur 