LES PERLES-AUDIO DU LUNDI 18 MAI 2020

♦ Qu’est-ce qui est capital ?
Doit-on caresser l’espoir ?

As-tu raison ?

• Qu’est-ce qui est capital ?
• Doit-on caresser l’espoir ?
• As-tu raison ?

L’adage de la semaine…
« Si on en profitait pour s’emmerder à chaque fois que c’est triste,
eh bien, ça ne serait pas gai ! » 
— Coluche (1944 – 1985).

♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR

« Porte-toi bien ! »
Tel était le nouveau mot de politesse à la fin de nos mails.
Durant l’époque de « con-et-décon-finement », nous nous invitions « finement », à bien nous porter les uns et les autres, même si cela n’avait rien d’évident.
La mort rôdait.
La peur la devançait.
La vie ne pouvait triompher si l’angoisse se propageait.

Mais… parfois, le film d’épouvante qu’on se faisait, s’interrompait.
De manière impromptue, là, sur le seuil du possible, on se lançait un encouragement à se surpasser. Une petite blague de derrière les fagots, une simple galéjade ou une boutade,… On se refilait même un sujet d’émerveillement, une puissance d’admiration poétique, une invitation au sublime. Tous ces rendez-vous au parloir du smartphone, ces perles de risée du lundi et des autres jours, ont préparé nos sorties pour le jour béni où le hasard des rencontres serait à nouveau permis.

En fin de compte, quel immense bonheur que de pouvoir s’approcher en chair et en os et, qui plus est, de s’échanger non plus des nourritures virtuelles, mais des nourritures célestes réelles. Des petites joies qui font voler en éclat nos écrans et qui illuminent le quotidien !
Que d’ingéniosité dans l’ingénuité de ce moment de retrouvailles à l’air libre !
Il n’y a pas que les arbres ni que les parcs qui soient pourvus d’une grande noblesse d’âme. Nos congénères aussi, ces animaux-humains, ces citoyens du voisinage, sont beaux quand ils ne sont plus perçus comme de méchantes gens.
Derrière les masques d’un Zorro et d’une Scheherazade des mille et une nuits de confinement, s’éprouvent, comme jamais, des liens intangibles qui n’existent qu’au moment où ils sont ravivés.

La fin de la mascarade, c’est pour quand ?
Préparons-nous sans relâche à entrer en bonne relation avec nos autres semblables. C’est une œuvre de salubrité publique. Ne sommes-nous pas faits pour nous écouter et nous entendre, pour bouger et danser, pour sentir et ressentir, pour employer tous nos sens ?
Les manques de discrets clins d’œil, les carences de franches poignées de main et surtout les pénuries de gestes décontractés donnant du volume à nos échanges, ont eu le mérite de nous apprendre à revaloriser les moindres et plus anodins signes de vie.
Merci d’avance à vous pour tout ce que vous faites depuis longtemps sur cette voie ! Et par-dessus tout, merci pour ce que vous avez inventé ces derniers temps pour que le monde d’après puisse…
aller bien !
aller mieux !
aller bien mieux !
Cette fameuse vie d’après dont tout le monde nous parle est déjà là. Elle se vivifie avant terme grâce à de petites rasades de fin humour secrété sur place. C’est même de l’affinage spirituel qui s’affine avec l’âge. De l’élixir spiritueux bien raffiné.
Pour ma part, en compensation de ces nombreuses douloureuses privations, et pour ne pas sombrer au creux d’une cafardeuse existence sans relief, j’ai augmenté les doses « d’humaine-humeur-créative » tout en multipliant les petites giclettes de gai savoir lancées à la volée et les idées-déclics pour déverrouiller les portes blindées de la pensée.
La belle « humeur-humour » est une hygiène de l’esprit, non ?
Une véritable lutte anti-corruption neuronale avec de subtils massages de la malléabilité cérébrale.
Une manière de se nettoyer la pensarde pour accueillir demain.

La cure de bonne humeur prend tout son sens dans ce genre d’imprévisibles circonstances. Ses effets bénéfiques se traduisent sur la durée. L’encouragement à « bien se porter » n’est pas qu’une formule de politesse, c’est un profond changement dans la démocratie intime.
« L’humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d’esprit »
— Charlie Chaplin.
Nous avons été placés en restriction totale, sous écrou, pour ainsi dire au pain sec et à l’eau…
Pour quoi ?
Sinon pour souligner l’importance de la réalité vivante qui ne manque pas de fantaisie ni de sublime dans la vie qu’on vit.

L’INVITATION DE LA SEMAINE

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Réécoutez les extraits de la semaine dernière…