LES « PERLES AUDIO » … DU LUNDI 17 DÉCEMBRE 2018

♦ Quelles sont tes certitudes ?
♦ Où va le monde ?
♦ Les chiffres sont ils bons ?

• Quelles sont tes certitudes ?
• Où va le monde ?
• Les chiffres sont ils bons ?

L’adage de la semaine…
« À quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi-même dans tes souliers ? »
— Sénèque.

♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR

• OBJECTIF MARS !
Quand, le 28 août 2015, j’ai appris que trois hommes et trois femmes s’étaient enfermés intentionnellement pour passer un an en état de claustration, ce jour-là je me souviens leur avoir donné rendez-vous en pensée 365 jours plus tard, afin de savoir comment ils s’en seraient sortis.
Ils devaient rester sous un dôme de 11 mètres de diamètre et de six mètres de haut,
sur la côte nord de l’île déserte volcanique de Mauna Loa, un coin perdu de l’archipel d’Hawaï,
à 3000 mètres d’altitude, sans aucun contact avec le reste du monde, sans secours…
La Nasa prévoyant une mission sur Mars vers 2030, cet essai de vie quasi carcérale s’inscrivait comme un test grandeur nature. Les premiers voyageurs interplanétaires seraient-ils humainement compétents pour traiter des problèmes là où les robots renâclaient ?

Si, un jour, la Terre était dévastée par les guerres économiques, écologiques, stratégiques et totales, il conviendrait que des humains sains de corps et d’esprit puissent s’échapper de leur niche écologique, avec comme souci premier d’éviter d’aller contaminer d’autres planètes.
Les six cobayes, mis au placard pour 12 mois avec l’impérative obligation de répondre
chaque jour à un examen de leurs humeurs générales et particulières, devaient subir
une batterie de tests en vue de contrôler leurs réactions.
Supportaient-ils ces conditions d’extrême promiscuité sans péter les plombs ?
En un mot, qu’en était-il des troubles de leurs humeurs ?
Déjà, sur Terre, les fluctuations de nos réactions journalières sculptent en secret les paysages psychiques de nos bureaux, de nos logements, de nos habitations aussi grandes soient-elles.
Alors vivre dans une capsule, avec juste un coin lit et un mini bureau,
ça ne devait pas être très évident.
Le 28 août 2016 à 10 H12, leur retour « sur Terre » était annoncé.
En fait, ce fut un quasi silence radio. La Nasa semblait ne rien vouloir diffuser des résultats
de cette expérience d’incarcération : secret défense.
Les six résidents capsulaires avaient-ils encore envie de se revoir ?
Étaient-il aptes à la vie civile ?
Rien n’était dit sur ce qu’ils avaient vécu dans leur chair, sur les surprises qui les avaient maintenus à flot, ni même sur les révélations qui les avaient touchés à cœur.
Cyprien Verseux, le seul français qui avait fait partie de cet héroïque équipage,
expliquait succinctement dans le journal Le Monde :
– « J’ai été très emballé de retrouver des sensations, comme me balader à l’air libre,
rencontrer des inconnus et manger des produits frais ».
Le plus difficile pour lui ayant été, selon ses dires : « la monotonie ». Il conseillait dans l’interview aux prochains éventuels volontaires d’emporter des livres avec eux pour passer le temps.
Rien de plus !
En vous transcrivant ces informations d’un trait, j’en ai encore la chair de poule.
Apprécions-nous à sa juste valeur le fait de pouvoir vivre encore à l’air libre, même si cet air commence à être pollué ? Savons-nous la chance que nous avons de pouvoir goûter des produits frais, même si le label bio n’est pas toujours une garantie sûre ?
Quand à la monotonie, on ne s’en rend pas toujours bien compte, mais pouvoir échapper aux monologues de nos mono-manies est une véritable assurance beauté morale d’un patrimoine de sourires spontanés à préserver, d’une source de curiosité et de regards étincelants pour cause de surprises échangées…
Dites-moi, que pourrions-nous trouver de mieux sur Mars ?

♦ L’INVITATION DE LA SEMAINE

L’ÉLAN CRÉATEUR ET CONCRÉTISATION PRATIQUE
3 jours d’entraînement intensif
avec Bernard Leblanc-Halmos, les 22, 23 et 24 mars 2019