♦ Émets-tu quelques doutes ?
♦ L’invention des choses est-elle prévisible ?
♦ Quand on est au fond du trou, doit-on continuer de creuser ?
• Émets-tu quelques doutes ?
• L’invention des choses est-elle prévisible ?
• Quand on est au fond du trou, doit-on continuer de creuser ?
L’adage de la semaine…
« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau »
— Charles Baudelaire.
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
La nuit pose toujours la question de notre venue au jour !
Prenez une idée en noir et blanc…
Plongez-la dans un bain de teinture de claire humeur des profondeurs,
et voyez ce qu’il advient d’elle. Retrouve-t-elle ses couleurs d’origine ?
Reprend-t-elle de l’ampleur ? Les secrets de la cure de bonne humeur reposent
sur ces moments délicats entre chien et loup, entre jour et crépuscule,
entre silence nocturne et premiers chants d’oiseaux dès l’aube…
Des moments où tout peut basculer : soit on revient à ce que l’on était dans la pénombre,
soit on naît à nouveau et on est comme on ne l’a jamais été !
Les idées neuves, qui sont à la fois fragiles, farouches et très sauvages, ont besoin de lumières tamisées. Juste pour que l’on puisse les apercevoir en douceur sans chercher à les attraper.
Sans les brusquer. Sans les briser. Sans les cadrer, ni les caser, ni les cataloguer.
Au départ, un premier déclic qui scintille parmi d’autres s’élève dans un surgissement de petites bulles de champagne dans une coupe offerte. On ne sait d’où viennent ces idées primesautières, mais elles ont besoin d’être entourées de bonnes longueurs d’onde.
La phosphorescence d’une conscience débutante surpasse tout ce qu’on aurait pu en penser.
La claire humeur créative est un élixir subtil des profondeurs qui se produit par une distillation à feu nu de l’inconnu. On marche sur des vœux. Les vœux d’évoluer, de remédier, de recycler, de transmuter le plomb de la banalité en or de la santé.
Pour réussir cette sublimation, chaque idée doit être comme une trouée, une percée hors du commun, une trouvaille d’évidences jamais encore exprimées.
Quand se lève l’aurore après la nuit, les cieux se nacrent.
Les ombres des soupirs se mêlent aux premières lumières.
En s’invitant le plus souvent possible à soigner le début des aurores de la pensée avec de bonnes longueurs d’onde associées, aussi bien dans les moments de grande nostalgie et d’attristement que ceux de joie initiale et de gratitude naissante, on commence à « elixirer » comme dit le poète.
Il s’agit tout simplement de laisser se distiller la banalité pour en extraire les forces vives.
La poésie de la vie, qui est la vie même, reste à révéler.
Des solutions nouvelles sortent de leur gangue.
Des talents se dégagent de leurs ornières.
La vie, oui, bien évidemment, mais en beaucoup plus ressemblant !
♦ L’INVITATION DE LA SEMAINE
L’ÉLAN CRÉATEUR
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avec de nombreux petits tours de main
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les inépuisables énergies renouvelables
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