L’adage de la semaine…
« Les horloges tuent le temps. Le temps est mort tant qu’il est mû par de petits rouages.
Quand l’horloge s’arrête, alors seulement le temps revient à la vie » — William Faulkner.

♦ Comment ça va ?
♦ À quoi faut-il donner de l’importance ?
♦ Veux-tu me prêter l’oreille ?

• Comment ça va ?
• À quoi faut-il donner de l’importance ?
• Veux-tu me prêter l’oreille ?

Les rouages nous connaissent-ils ? Prennent-ils soin de nous ?
Aiment-ils ce qu’on fait pour eux ?

♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
– « Ces dernières années, dans notre entreprise, j’ai assisté avec écœurement
à une baisse importante du niveau de vie ».
Hervé P., responsable de la fabrication, assène cette vérité en ajoutant qu’il n’est pas le seul
à s’inquiéter de la détérioration du moral des troupes et de celle de l’ambiance.
– « La morosité se propage comme la peste et chacun commence à tourner robot ».
En fait, quand Hervé utilise l’expression : « niveau de vie », il pense moins à la perte de pouvoir
d’achat des salariés, encore moins au taux de rentabilité des actionnaires,
il regrette simplement la disparition d’une valeur essentielle lui paraissant porteuse
de nombreuses autres inestimables valeurs : la vie.
La vie de bureau, la vie de chantier, la vie d’atelier, la vie au fond de la mine, la vie au boulot…
– « Voyez ces lieux, autrefois encore bien vivants, aujourd’hui ils sont comme morts.
Pas un sourire. Pas de signe de considération ou de respect. On ne se voit plus que sous écran. Bon, la chaleur humaine n’entre pas dans les prévisions du budget chauffage et l’intelligence
relationnelle n’est peut-être pas comparable à l’intelligence artificielle, pourtant,
sans ces ressources indispensables à la bonne marche des machines,
on a froid au cœur et on se pèle l’âme.
Si, comme pour un malade, il fallait établir un diagnostic, je dirais que ce n’est pas le cerveau
de l’entreprise qui est atteint. Oh que non ! Le système nerveux central fonctionne
à plein rendement. Peut-être même trop. Les appareils à communiquer
sont de plus en plus perfectionnés et performants.
C’est pas de la soupe, c’est du data !
Ce qui cloche, c’est que l’on transmette de moins en moins d’enthousiasme. L’ardeur à la tâche,
la passion de la découverte et le goût d’agir n’apparaissent plus au tableau d’affichage.
L’estime mutuelle disparaît.
L’humour se perd.
L’inertie grandit.
J’ai envie de faire une annonce dans le haut-parleur général :
– « Un moment d’attention, s’il vous plaît : quelqu’un aurait-il retrouvé sa bonne humeur ?
Et pourrait-il la faire passer autour de lui pour la ramener à la vie ? D’avance merci !

♦ L’INVITATION DE LA SEMAINE
L’EFFET PAPILLON
Voici un article qui pourra vous faire plaisir et vous intéresser…
à diffuser sans modération
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