♦ Qui t’appelle ?
♦ Es-tu normal ?
♦ Peut-on être maître de soi ?
• Qui t’appelle ?
• Es-tu libre en ce moment ?
• Peut-on être maître de soi ?
L’adage de la semaine…
« Mort à jamais ? Qui peut le dire ? » — Marcel Proust.
Le trou de l’ignoré se trouve dans l’épaisseur même du tout vu, tout connu…
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
• Combien font un et un ?
Un moment amusant et un instant accablant ?
Un matin qui se lève et un soir qui ferme les yeux ?
Un chien enchaîné et un chat effrontément heureux ?
Une page blanche prête à tout et un porte-plume hasardeux ?
Ô mon âme !
Ne me faut-il compter que sur les chiffres pour me sortir des calculs à court terme
qui me câblent et m’accablent ? Les computeurs ne le disent pas, mais eux aussi sont inquiets. Comme nous les chiffres souffrent.
Les trous budgétaires se creusent.
Tous les jours les algorithmes sont mis au défi de retrouver des forces face aux faits de plus en plus catastrophiques et aux avalanches de calamités climatiques, économiques, idéologiques.
Y a un humain parmi eux ?
Y a-t-il un avenir parmi nous ?
Quand les forêts se mettent à flamber et que les océans sombrent sous les déchets,
comment les calculs peuvent-ils garder leur calme et leur optimisme ?
Va-t-on enfin leur permettre d’éviter d’attiser le feu ?
Désarmer leurs rages de rentabilité et les aider à ne pas en rajouter ?
Ô mon âme !
Tu remercieras de ma part l’eau de mes larmes de rire et de pleurs qui, depuis longtemps,
tout petit déjà, me plonge dans une sensibilité inconnue. Là où les pensées s’ouvrent.
Bien au-delà. Bien au-delà…
Là ou les paroles, ces aimantes amies communes, me donnent la main pour me ramener vers le besoin de prendre soin de la vie. Là où des gestes spontanés renversent les réactions automatiques en retroussant les manches de courages renouvelés…
Je ne suis pas que majeur et vacciné, rempli de bons protocoles d’autosuffisance, je retrouve peu à peu la conscience d’être proche des arbres, des champs fleuris, de mes cousins et voisins les bestioles très diverses. Toutes ces créatures contemporaines d’humeurs naturelles et partagées qui s’entraident et s’épaulent malgré tout pour inverser la tendance du chacun pour soi.
Et pour revenir à une nouvelle vie commune en fertilité croisée.