« Qui pose une question totalement inédite,
S’expose à une réponse jusqu’alors interdite ».
Se récurer jusqu’aux tréfonds
Bernard Fagot ne cesse de me surprendre par ses questions déconcertantes.
Fort heureusement, son écoute dont la profondeur
n’a d’égale qu’un fond de ciel d’aurore ne préjuge de rien.
Des questions à double tranchant, comme des épées de Damoclès,
tournent au hasard au-dessus de ma tête.
Il les choisit sans rien me dévoiler par avance.
Mes réponses se faufilent, telles des resquilleuses
dans la traversée d’une foule d’idée convenues,
jusqu’en limite du possible…
là où les habitudes de pensée ne sont plus valables.
Par les temps qui courent, il est rare et précieux de pouvoir s’enfermer
deux heures durant dans un studio d’enregistrement afin d’aborder sans prompteur
une bonne vingtaine de questions d’affilée.
D’après mes amis auditeurs qui ont commencé la cure depuis quelques mois,
ces chroniques sont, pour eux aussi, un excellent traitement en vue d’améliorer
le taux de créativité et de faire baisser par la même occasion celui de la sinistrose ambiante.
C’est bon pour le mental, pour le moral et pour le comportemental
que d’être poussé dans cet accélérateur de vastitude.
Ça ouvre les oreillettes du cœur.