L’adage de la semaine…
« Pour qu’une première hirondelle fasse le printemps,
il n’est besoin que d’y être présent ».
♦ Qu’est-il interdit ?
♦ Pourquoi accueillir ?
♦ Le hasard existe-t-il ?
• Qu’est-il interdit ?
• Pourquoi accueillir ?
• Le hasard existe-t-il ?
Les hirondelles, à tire-d’aile par-dessus les barbelés des frontières, font la paix !
♦ L’EXPÉRIENCE HEBDOMADAIRE DE PROFONDE BONNE HUMEUR
• Le plus émouvant dans la chorégraphie des hirondelles…
c’est que le printemps se déclare dès leur arrivée.
Tous les ans, j’attends ce moment au bout du champ qui jouxte la maison.
J’essaie de ne pas louper ce rendez-vous de leur retour.
Elles reviennent, après un long périple, comme un signe de vie.
Avant d’arriver ici…
Elles ont traversé terres et mers, jours et nuits.
Elles me voient courir au-devant d’elles pour les accueillir.
Elles trament d’invisibles fils de lumière en clamant leur joie.
Elles me racontent qu’elles sont revenues au bercail pour nicher.
Elles pépient de satisfaction dans des encoignures de vieux murs.
Elles tournoient au-dessous des nuages qui les montrent du doigt.
Elles chantent l’alliance renouvelée entre migrateurs et sédentaires.
…
J’affabule peut-être un peu, toutefois, j’ai comme l’impression d’éprouver ce que,
à 30 mètres au-delà de ma petite tête, elles s’échinent à clamer.
Mon corps frémit comme s’il était redevenu tout gosse.
Mon cœur bat la chamade sans que je sache pourquoi.
Mon âme vibre comme un violoncelle qui voudrait s’envoler.
Je suis bouleversé par les virevoltements sans les mots.
Sans les idées. Sans même la moindre sensation répertoriée.
Rien qui ne puisse prétendre à me faire comprendre ce que j’éprouve.
Plus qu’une simple retrouvaille, les frémissements qui s’échangent non sans joie
entre bons vivants avec les salamalecs d’usage me comblent de savoir gré :
– « Je suis enchanté de vous revoir ! »
À force de me coltiner des questions insensées chaque lundi et de sentir votre présence
innocente en soutien, j’ai été encouragé à plonger avec vous aux sources pétillantes
des abasourdissements. Les énigmes sont partout. Surtout en nous.
Et…
Nos neurones souches se reflètent dans le miroir des surprenants événements et,
lorsque le ciel ouvert contemple les hirondelles qui se meuvent et s’émeuvent à tire-d’aile,
peut-être que nos pensées les plus préétablies, que nos vieilles idées les plus arrêtées
ne désirent pas être écartées de la fête des lancements et des commencements.
Peut-être que les belles envolées des oiseaux migrateurs extérieurs incitent nos propres
« neurones hirondelles » à inventer de nouveaux élans et à déclencher, à leur tour, des voltiges.
Les liens d’admiration sous la voûte céleste se répercutent sous nos voûtes crâniennes.
Dans le nid douillet de nos neurones souches en train de naître, exultation et exaltation
se penchent sur nos « bébés idées » pour nous encourager à nous élever.
La poésie des âmes se nourrit d’espace nouveau et de milliers de grands et de petits mercis.
Merci les hirondelles d’être venues de si loin pour nous inviter à nous surpasser !
Merci l’esprit des déclics, qui devance le printemps et qui nous accompagne dés à présent !
Merci à la gratitude des hirondelles qui nous précède et nous succède
et qui ne rate jamais une occasion de nous encourager à évoluer !
♦ L’INVITATION DE LA SEMAINE
Le mercredi 28 mars 2018 à 20h00 – au centre Lune-Soleil à Plazac
CAUSERIE ET RÉCIT À 3 VOIX
Avec Mariann et Bernard Leblanc-Halmos, Sylvie Hetzel
PROFITONS DE NOTRE JEUNESSE D’ESPRIT
& STIMULONS NOTRE MIROBOLANCE
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* MIROBOLANCE, subst. fém. : forme d’héroïsme au quotidien, d’une belle vie autrement qu’ainsi.